Le Président de la FFP rencontre la Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

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Quatre jours après l’annonce du Président de la République d’un plan massif de formation pour 500.000 demandeurs d’emploi supplémentaires, le Président de la FFP Jean Wemaëre a été reçu le 4 janvier 2016 par Myriam El Khomri, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

« Les organismes privés de formation sont mobilisés pour contribuer à toutes les mesures allant dans le sens de l’investissement de notre pays dans son capital humain. L’offre de formation est en mesure de répondre à cette demande et d’accompagner cet effort supplémentaire pour l’employabilité et la compétitivité de notre Pays» a affirmé Jean Wemaëre, rappelant que 75% des besoins en formation sont couverts par les organismes privés de formation et qu’il est temps de s’atteler au défi majeur que pointait McKinsey en 2012 : « en France, d’ici 2020, 2.3 millions d’actifs n’ayant pas atteint le niveau Bac pourraient se retrouver sans emploi tandis que 2.2 millions d’emplois exigeant au minimum un niveau Bac ne pourraient être pourvus ».*

La formation, non pas une fin en soi, mais un investissement

Pour le déploiement de ce plan de formation et dans l’attente des modalités de mise en œuvre, le Président de la FFP a appelé à une prise en compte des réalités de la formation professionnelle :

- La formation est un investissement et ne saurait être considérée comme une fin en soi. Les compétences visées par les actions de formation doivent être en lien avec les besoins opérationnels des entreprises et, en particulier, dans les secteurs créateurs d’emploi : services à la personne, numérique, tourisme, hôtellerie-restauration, etc. Elles doivent également répondre au projet professionnel de chacun des individus formés. Il est essentiel que le parcours soit individualisé avec des phases d’accompagnement, d’acquisition de compétences techniques et de compétences transversales. Et une priorité doit être donnée aux pédagogies innovantes mixant présentiel/distanciel/collaboratif/alternance.

- La formation professionnelle est un secteur économique. La pluralité de l’offre de formation et le respect des règles de la concurrence garantissent l’innovation et l’adéquation entre l’offre et la demande de formation pour le plus grand bénéfice de la personne formée.  

Des mesures concrètes peuvent être prises pour garantir par ailleurs le succès de la réforme mise en œuvre au 1er janvier 2015 et améliorer considérablement l’accès à la formation professionnelle des demandeurs d’emploi et des salariés, et parmi elles :

- Elargir les formations éligibles au Compte Personnel de Formation dont la mobilisation doit être nettement simplifiée.
- Encourager les entreprises, et notamment les TPE/PME, à investir dans leur capital humain. C’est l’objet du Colloque que la FFP organisera au printemps pour rendre compte des travaux menés dans le cadre de la mission DGE/DGEFP ‘Capital humain et formation professionnelle, investissements pour la compétitivité ‘.

* Rapport ‘L’emploi en France en 2020, cinq priorités d’actions’ de McKinsey Global Institute

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