Formations en qualité/sécurité : tout un contexte favorable

Share |

En croissance ces dernières années, la demande en formations Qualité-sécurité-environnement ne faiblit pas à l’heure actuelle, même si l’état des lieux peut varier en fonction de chaque domaine. Alors que la demande en experts qualité arrive à maturation, les besoins sont toujours forts en matière de sécurité et d’environnement.

Aujourd’hui, les problématiques de qualité, de sécurité et d’environnement se rejoignent de manière si logique en entreprise que la plupart des grands organismes de formation ont regroupé leurs offres en de grands pôles tournés vers ces domaines.

Selon Florence Gillet-Goinard, responsable de l’offre QSE au sein de Cegos, « la proximité entre ces thèmes s’explique par la proximité des enjeux pour les entreprises. Dans chaque domaine, les tendances sont en effet très convergentes : il s’agit de prévenir un risque, qu’il concerne la qualité produit, mais aussi les conditions de travail du personnel ou encore la sécurité environnementale. Ces domaines s’appuient par ailleurs sur des référentiels tels qu’Iso 9001, Iso 14001 et Ohsas 18001 qui présentent de grandes similitudes.  » A chaque fois, un même objectif donc : comment réduire des risques et travailler dans une optique d’amélioration continue.  

« La démarche QSE s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de l’entreprise », confirme Jérôme Quéru, responsable des formations HQSE du groupe Ecofac. D’où la grande place prise par ces thématiques, encore boostées ces dernières années par les problématiques de développement durable et de RSE, aux enjeux très proches.

 

Une forte demande en matière de sécurité

Côté demande, la stabilité est désormais de mise dans le monde de la qualité. Les besoins étant arrivés à maturation, l’heure est à l’optimisation, notamment dans les grandes entreprises. « Les efforts en direction de la qualité ont été initiés voilà longtemps, complète Jérôme Quéru. La réglementation évolue en revanche beaucoup côté sécurité. Avec de nombreuses normes à respecter –par exemple en termes d’habilitation électrique ou encore d’amiante. Les  formations à mettre en place et à faire évoluer sont donc nombreuses. »

Un constat que confirme Marie-Laure Ramay, responsable du mastère spécialisé en Management de la qualité, de la sécurité et de l’environnement de l’EI Cesi : « Il n’y a jamais eu autant de réglementations en santé/sécurité au travail et autant d’obligations. Après avoir beaucoup insisté sur la qualité les années passées, un programme comme le nôtre a donc évolué vers plus de sécurité. Révision à venir des normes 9001 et 14001, remplacement de la norme Ohsas 18001, montée en puissance du management du risque. Les évolutions en cours sont nombreuses. »

 

En plus d’un environnement réglementaire en constant développement, l’autre tendance est à la formation de l’encadrement. « Les grands groupes ont besoin de pilotes pour manager les démarches de qualité ou encore de sécurité mises en route, continue Jérôme Quéru. Management qualité, management sécurité, nous formons de plus en plus d’encadrants. Parce que les entreprises ont compris qu’elles devaient penser en termes de stratégie globale. »

Autre raison pour laquelle les salariés viennent en formation, le besoin d’acquérir des compétences supplémentaires, des besoins ciblés. « Les salariés nous rejoignant cherchent du pratique , ajoute Gérald Kapski de Démos, A savoir des compléments d’information, des compétences ciblées, qui expliquent le développement plus prononcé de cursus de perfectionnement, par rapport à des parcours longs. »

 

Une prime aux formations courtes

Conséquence logique, l’essor de programmes courts portant sur des thématiques très concrètes et pratiques. Nombreux, ces derniers cohabitent cependant avec quelques parcours de plus longue durée comme le mastère spécialisé en management QSE du Cesi, mais aussi le mastère spécialisé mis en place conjointement par Cegos et les Mines ParisTech et spécialisé dans le Management global RSE et développement durable. « Souvent destiné à des personnes en reconversion explique Florence Gillet-Goinard, ce cursus de 50 jours propose à la fois des cours et une étude de cas transversal répartie sur toute la durée de la formation. » Les établissements fonctionnent par ailleurs largement en termes de cursus sur-mesure. Avec une forte tendance à mixer présentiel et distanciel.

 

Antoine Teillet

à lire également

Dans la même rubrique

RECHERCHER UNE FORMATION

AEC logo


Recherche guidée thématique

Recherche par thème :