A quoi reconnaît-on un bon formateur en anglais ?

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A mesure que la pratique de l’anglais s’impose en entreprise, les besoins en formation dans cette langue augmentent. Afin de répondre à la demande, de nombreux formateurs anglophones proposent leurs services. Comment reconnaître ceux qui travaillent efficacement ?

Pour Carin Le Moal, responsable pédagogique au Wall Street Institute, l’une des premières choses à vérifier lorsque l’on cherche à recruter un formateur en anglais est la qualification : « Un bon professeur ne doit pas être formé comme un « professeur », mais comme un « professeur de langues », ce qui est différent ». Parmi les certifications reconnues figure le Celta (Certificate in Teaching English to Speakers of Other Languages), mais il en existe d’autres. D’une manière générale, le fait que le formateur s’y connaisse en tests et certifications, et qu’il puisse accessoirement les faire passer à son stagiaire, est un autre point positif. « Ces tests ne doivent pas être une fin en soi, mais ils permettent de motiver à la fois le stagiaire et le formateur car il y a un but commun à atteindre » explique Thomas Alexander, formateur et auteur de guides de préparation aux tests de langue*.

 

Approche pédagogique

 

« Un formateur compétent doit être capable de vous transmettre un « plan de cours » qui détaille le contenu de chaque séance, ainsi que les objectifs à atteindre en fin de formation. Ces objectifs doivent être validés par l’entreprise et l’apprenant » poursuit Thomas Alexander Côté méthode, un enseignement efficace mêle différents canaux : face à face, cours collectif, multimédia, livres… Au-delà du contenu, l’interculturel fait partie intégrante de l’apprentissage : « D’un pays il ne suffit pas de connaître la langue, mais il faut aussi être familiarisé avec sa culture, sa gestuelle » note Carin Le Moal. « La culture anglo-saxonne est aujourd’hui très portée sur les nouvelles technologies » ajoute Thomas Alexander, « Un formateur qui ne serait pas « connecté », qui n’aurait aucune visibilité sur le web, a minima sur Viadeo et Linked In, doit poser question ».

 

Goût d’apprendre et disponibilité

 

Un formateur qui aime son métier continue généralement de se former, que ce soit dans sa discipline ou dans une autre matière. « Le fait qu’il ait lui-même appris une autre langue vivante, différente de l’anglais si l’anglais est sa langue maternelle, lui permettra de se mettre à la place de son élève plus facilement » observe également Carin le Moal. Pour finir, un bon professeur est disponible : « Enseigner une trentaine d’heures par semaine est une bonne moyenne, qui permet à la fois d’avoir le temps de préparer ses cours et d’être disponible pour ses stagiaires » conclut Thomas Alexander.

 

Christina Gierse

 

Quel test choisir ?

Même si le TOEFL (Test of english as a foreign language) reste le test de référence, l’IELTS (International english language testing system) tend à lui voler la vedette. « Je pense que l’IELTS va prendre de plus en plus d’importance dans les années à venir » analyse Thomas Alexander*, « C’est un examen plus technique que le TOEFL, mais aussi plus juste ». 

 

* Auteur du guide  « Réussir le TOEIC » et « 50 règles essentielles IELTS », paru chez Studyrama. 

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