Banque : la demande de formation ne faiblit pas

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Le secteur bancaire fait partie de ces domaines ou la demande en formation reste stable, du fait, notamment, des évolutions régulières de la réglementation. Retour sur les formations du moment dans le secteur de la banque.

En matière de formation dans le secteur bancaire, il y a d’abord les formations liées aux aspects réglementaires  et à la conformité : cartographie des risques, lutte anti-blanchiment, certification AMF (Autorité des marchés financiers), Bâle 3, évolution du droit de crédit à la consommation… « L’objectif de ces formations est d’être en conformité avec l’évolution réglementaire et de délivrer une prestation de qualité, responsable, aux clients pour renforcer la confiance et la stabilité des entreprises bancaires », témoigne Gérard Delrue, directeur de practice du pôle solutions et conseils chez Demos.
On retrouve ensuite les formations plus traditionnelles, techniques, qui vont toucher aux aspects juridiques, fiscaux, au conseil et au financement. « Chaque année, apparaît une nouvelle loi de finance, rappelle Gérard Delrue. Les banques doivent donc avoir une force de vente dédiée et performante pour optimiser les placements des clients. »
Enfin, comme dans de nombreuses entreprises, les formations en management et en efficacité professionnelle restent des produits qui fonctionnent bien.

Priorité à l’intra-entreprise

« Les profils de stagiaires sont très variés, note Bruno Bachy, responsable des formations banques chez Cegos. Mais notre objectif est surtout de nous positionner sur des formations de premier niveau sur les différents sujets. Nous allons souvent toucher des profils de nouveaux entrants dans la fonction ou des personnes qui travaillent en transverse, à la frontière de différents métiers. Ces derniers ont alors besoin de connaître les fondamentaux de ces métiers. »
Des formations délivrées majoritairement en intra-entreprise, selon le spécialiste de chez Cegos qui reprend : « Pour un certain nombre de demandes, les banquiers ne veulent pas se mélanger à d’autres entreprises, du fait de procédures internes, de modes de fonctionnement qu’ils ne souhaitent pas partager. »
Des solutions inter-entreprises existent, notamment pour les banques plus modestes, qui ne disposent pas de volumes suffisants pour l’intra.

Des formules multiples

Comme pour les autres domaines de formation continue, la tendance sur les durées de formation est à la baisse. Il faut compter un à deux jours de formation en moyenne. Ici, aussi, le blended learning aide à compenser la baisse du temps de formation en présentiel, surtout en intra. « Le e-learning permet d’évaluer les pré-requis et de constituer des groupes homogènes pour passer directement à l’opérationnel sur le temps passé en salle », relève Gérard Delrue. Le présentiel se veut donc plus opérationnel, concret, pratique. « Nous essayons toujours de mettre les stagiaires en action via des cas pratiques, des quizz », atteste Bruno Bachy. Sans oublier les séminaires pour actualiser les connaissances, faire un état des lieux sur les projets de loi.
Et Bruno Bachy de préciser : « Sur de gros déploiements en intra, qui nécessitent une mise à niveau – par exemple sur un sujet comme le blanchiment –, le e-learning peut se révéler être le mieux adapté. » En résumé, des formations aux modalités diverses qui permettent à chaque entreprise de trouver celle qui lui correspondra le mieux.

Brice Ancelin

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