« La demande de formation en e-marketing est plutôt orientée à la hausse », constate Jérôme Merckling, directeur de l’organisme de formation Dawan. Une demande qui porte, selon le directeur, sur les formations généralistes qui abordent  des sujets tels que les méthodes Google AdWords, les règles à appliquer sur les sites web, les outils de fidélisation et, bien entendu, les réseaux sociaux.
De son côté, Catherine Vialon, directrice de l’organisme Ageine Conseil, remarque : « La vraie demande tourne autour de la question de l’utilisation du marketing pour vendre. Au-delà du merchandising, nous allons travailler sur le packaging pour faire vendre, comme la charte graphique d’une newsletter, par exemple. Nous allons travailler sur des points précis de vente. Les questions de marketing et les questions commerciales sont intimement liées. C’est aussi vrai sur le Web. » Les deux spécialistes relèvent également la montée du mobile marketing et des développements autour des tablettes et des smaprtphones. Catherine Vialon poursuit : « Le marketing Web présente 10 000 facettes. Nous formons sur des sous-domaines qui n’existaient pas il y a trois ans. »

Des publics variés

Le premier public visé par ces formations relève, bien entendu, des services marketing et communication. Mais pas uniquement… « Nous formons des personnes de petites structures qui souhaitent faire évoluer leur budget communication vers des solutions e-marketing, constate Jérôme Merckling. Ce peut-être des assistantes ou des secrétaires qui s’occupaient du site Web, par exemple. » Catherine Vialon relève la diversité des publics visés : « Sur les sujets d’applications mobiles, nous avons des responsables de services qui vont axer leur politique marketing sur les nouvelles technologies, comme les DSI ou les directeurs marketing. Nous avons aussi des informaticiens, des développeurs, des webmasters, des commerciaux ou encore des télévendeurs ». Autant de publics que de formations.

Essentiellement en présentiel

Des formations dont la durée varie également de 1 à 5 jours en moyenne, selon les sujets. « Nous essayons toujours d’avoir autour de 75 % de pratique dans nos formations, avec beaucoup de mises en situations, explique Jérôme Merckling. Même si, sur ces formations, il y a un certain nombre de notions et de règles méthodologiques à adopter. » Catherine Vialon confirme : « Il y a souvent une grosse part de réflexion sur la stratégie de l’entreprise, sur la façon dont elle va mettre sa propre politique marketing d’influence en œuvre. » En conséquence, si les l’inter et l’intra sont tous les deux possibles, la plupart des formations se fait en intra-entreprise, pour répondre aux spécificités de chacune.
Le présentiel demeure aussi la règle. « Cela est essentiel pour comprendre la théorie. D’autant plus que, soit les publics concernés ont appris d’eux-mêmes sur Internet les questions liées, par exemple, aux réseaux sociaux, soit ils ont besoin d’une personne physique pour leur donner des explications. » Même son de cloche chez Dawan qui propose néanmoins des supports en ligne, à l’issue des cours, pour revenir sur les points principaux.

Brice Ancelin

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