Quelles sont les techniques d'un bon coach ?

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En l'absence de formation diplômante, comment déceler les qualités d'un bon coach ? Voici quelques éléments de réponse à une question lancinante que la profession voudrait écarter une bonne fois pour toutes en obtenant la reconnaissance des pouvoirs publics. Quand on lui demande quelles sont les qualités d'un bon coach, Anne Garnier, fondatrice de Dialogue Coach et présidente du Syndicat Professionnel des Métiers du Coaching, replace le débat. « Pour moi, il n'y a pas de bons ou de mauvais coachs. Il y a simplement des coachs qui font bien leur métier et d'autres qui le font mal. Ceci étant dit, un coach doit évidemment maîtriser les techniques de base de la profession : mener un entretien, gérer une relation, adopter la bonne attitude, gérer les projections intellectuelles, gérer les phénomènes de transfert... Il doit également être capable de mettre en place un processus d’élucidation d’objectifs au cours d’un ou plusieurs entretiens avec la personne coachée. »
A côté de ces techniques de base, le coach doit aussi être en mesure d'exploiter une ou plusieurs techniques d’intervention de coaching pour que la personne coachée identifie les ressources internes et externes dont elle aura besoin pour atteindre ses objectifs. « Ce sont ces techniques d'intervention qui produiront le résultat de la mission, souligne Anne Garnier. Lorsque le coaché décide de mettre en œuvre une action spécifique à court terme à la fin de l'accompagnement, on considère généralement que la mission est réussie. »

Se connaître soi-même Il est également indispensable de posséder une connaissance à minima des méthodes, modèles et éléments de théories comme la programmation neuro–linguistique (PNL), la communication non violente (CNV), l'analyse transactionnelle (AT) ou l'approche systémique de Palo Alto. « Le coach doit aussi avoir une bonne compréhension des sciences humaines comme la psychologie, la sociologie et l’anthropologie, ou les sciences des organisations. Il doit en outre maîtriser les techniques de communication, la gestion de la relation à l'autre et à soi-même. Plus un coach sait qui il est, plus il pourra accompagner efficacement la personne coachée », affirme Anne Garnier.
Reste qu'en l'absence de formations diplômantes aux métiers du coaching, comment s'assurer que le coach possède bien les compétences requises ? « Cela passe d'abord par la discussion entre le coach et le futur coaché. C’est comme un recrutement. Très vite, le coaché sent si la réponse du coach correspond à ses besoins » estime Anne Garnier. L'analyse peut aussi s'appuyer sur les certifications délivrées par le syndicat professionnel des métiers du coaching. « L'objectif du syndicat, qui réunit aujourd'hui un peu plus de 70 adhérents, est de structurer la profession en déclinant un référentiel de compétences et des niveaux d'expertise. Mais son rôle est aussi de la promouvoir auprès des pouvoirs publics. Nous mettons ainsi tout en œuvre pour que le métier de coach soit enfin reconnu par la Commission nationale des certifications professionnelles », conclut Anne Garnier. Yves Rivoal


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