Vers plus de e-learning pour le groupe Bel

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Le groupe Bel entend multiplier les formations accessibles en e-learning. Première étape majeure de cette évolution : la mise en place d’une formation en langues en e-learning et classes virtuelles, en partenariat avec Speexx. Retour sur le sujet avec Zofia Sorokowska, responsable formation du groupe Bel.

Dans quel contexte avez-vous lancé ce nouveau projet ?

Nous souhaitions explorer les outils e-learning dans le cadre de formations en blended. Jusque là, nous avions plutôt testé le procédé sur des formations en management et des formations métier, pour accéder à un certain nombre d’apports théoriques, en amont ou en aval du présentiel. 
Notre ambition avec ce nouveau projet, n’est pas de remplacer le présentiel par le e-learning, mais bien de proposer une offre complémentaire à ce qui peut déjà exister dans nos différentes divisions, en France et à l’étranger, sur les formations en langues. Le but est donc d’uniformiser cette offre complémentaire. Elle se fait sur deux langues : le français et l’anglais – nos deux langues officielles dans l’entreprise.
Nous poursuivons trois objectifs avec ce dispositif de formation : faciliter la communication entre les différents pays, la mise en œuvre de projets transversaux et  la participation des collaborateurs à nos formations internationales, souvent réalisées en anglais. 

Comment avez-vous mis en place ces formations en langues ?

Nous avons lancé le pilote avec les équipes de Speexx il y a un an et l’avons testé pendant 6 mois avec 60 apprenants. Nous nous sommes appuyés sur les RH dans nos différentes divisions et pays pour sélectionner ces 60 personnes.
A l’issue de cette phase de tests, nous avons remarqué que la participation était plus importante sur le e-learning que sur la classe virtuelle. Nous allons donc améliorer notre effort de communication sur cette partie. Nous sommes également un peu déçus par les résultats des Français qui se sont moins impliqués. Cela est sans doute dû au contexte particulier de la formation continue en France. Etant donnée l’obligation légale pour les employeurs de participer au financement de la formation continue, celle-ci est sans doute moins perçue comme une récompense par les salariés français.

Quels sont les bénéfices de cette formation ?

Pour nous, il s’agit de s’affranchir des contraintes du présentiel. Le salarié peut choisir librement le rythme de sa formation, gérer son agenda de façon souple, avec un tuteur derrière, qui va lui rappeler, par exemple, les modules qu’il lui reste à réaliser.
Dans certains pays, cela permet de proposer des formations de qualité, mais avec un prix acceptable.
En revanche, nous déployons actuellement une charte sociale selon laquelle nous nous engageons, même en période de crise, à ne pas réduire nos efforts de formation. L’idée n’est donc pas de réaliser des économies, mais bien de pouvoir former plus et mieux.

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

Il s’agira ensuite de proposer cette formation à toutes les personnes qui auront accès à Internet, après validation budgétaire par les managers et les RH.
En 2012, nous allons également réaliser un audit global de nos formations pour identifier celles que nous pourrons passer en mode blended learning, de même pour les nouvelles formations que nous lançons tous les ans. Cet audit nous permettra de mieux cadrer notre stratégie du blended learning.
Parmi les autres projets, nous aimerions intégrer un LMS, car nous passons pour le moment par ceux de nos prestataires. Et cela peut parfois être un peu plus compliqué pour la partie reporting et gestion des apprenants.
Nous avons également des projets d’ingénierie de formation dans les domaines tels que le feedback et le conseil, ainsi que la révision de nos programmes de recrutement, leadership et du séminaire d’intégration.

Propos recueillis par Brice Ancelin

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