Les formations au développement personnel toujours d’actualité

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En matière de développement personnel, les thèmes de formation ne manquent pas. Retour sur les formations demandées en ce moment auprès des organismes de formation.

Affirmation de soi, gestion de son discours pour se repositionner dans l’entreprise, gestion des priorités, du temps et du stress, mais aussi prise de parole en public qui ne se démode pas… Voilà résumés les thèmes de formation demandés en ce moment chez ACF Consultants. « Les gens ne savent plus se rendre visibles, être force de proposition dans l’entreprise », explique Brigitte Piarrat, directrice associée du cabinet. Celle-ci ajoute à la liste les formations autour de la gestion des émotions, de leur utilisation et tout ce qui tourne autour de la conduite de réunion dynamique.
Chez Micropole Institut, les demandes se portent plus sur des formations de type : les clés de la réussite de l’organisation, préparer et conduire ses réunions avec professionnalisme, ou encore gérer les conflits pour maintenir la cohésion de l’équipe. « Des formations notamment motivées par le stress ambiant, les objectifs de croissance et l’optimisation des budgets », commente Franck Nabet, directeur de l’organisme de formation.

L’ensemble de l’entreprise concerné

Les premiers publics intéressés par ces formations sont les managers et, plus largement, les cadres. « Le management a évolué vers beaucoup de concertation, de collaboratif, note Brigitte Piarrat. Beaucoup travaillent également en mode projet. Une des clés pour réussir sa mission est donc de travailler sur le leadership. » La spécialiste accompagne principalement deux types de publics sur ces formations : les personnes expérimentées, qui ont été des potentiels, mais qui ont des retours d’évaluation à 360 ou 540 degrés peu satisfaisants, et les plus jeunes potentiels, pour apprendre à étendre leur dimension managériale. « Les premiers appartiennent à la génération X et font preuve de vraies capacités de remise en question », précise Brigitte Piarrat.

Mais les cadres et les managers ne sont pas les seuls publics concernés. Le contexte ambiant décrit par Franck Nabet fait que ces demandes touchent de plus en plus toutes les strates de l’entreprise. « Il y a d’ailleurs des personnes qui préfèrent être rétrogradées que passer manager, appuie Brigitte Piarrat. Elles n’assument pas la responsabilité collective et le fait de mettre la pression sur les autres. » Ces formations touchent également les personnes handicapées en reconversion ou les salariés en situation de rupture conventionnelle.

Plutôt en présentiel

Des formations qui peuvent difficilement se faire en 100 % e-learning. « Sur de l’accompagnement collectif, tout est à peu près envisageable, relève Brigitte Piarrat. Mais je ne crois pas au e-learning seul. Sans présentiel, il manque la dimension humaine, le sensitif, le non-verbal… » En résumé : le blended, oui ; le e-learning, non. Et ce, même si la spécialiste remarque une grosse tendance de déplacement des fonds de la formation sur l’investissement en e-learning. Elle reprend : « Avec le e-leanring, on déplace le curseur  de la responsabilité sur le salarié lui-même, avec l’idée qu’il a tous les outils à disposition. »

Même discours chez Micropole institut : « Nous faisons très peu de e-learning sur ces formations, ou alors uniquement sur mesure. Mais rien ne vaut une mise en situation de stress pour progresser sur ces sujets », conclut Franck Nabet.

Brice Ancelin

Crédits photo : Fotolia.com

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