Une enquête lève le voile sur le métier d’acheteur

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Demos, en partenariat avec le magazine Décision achats, a réalisé une enquête sur la fonction achats en France : résultats et analyse de cette étude exclusive mené auprès de 934 services achats du secteur privé au cours du dernier semestre 2013.

Dans 27.3% des cas, l'acheteur est issu d'une école de commerce et 15.2%d'entre eux ont effectué une spécialisation achats. L'acheteur « type » de notre enquête est un homme de plus de 40 ansqui encadre une équipe de moins de 5 personnes. Ses trois principales qualités sont la qualité de négociation et de persuasion, l'ouverture d'esprit et la rigueur.

Sur le plan de la rémunération, 40.5% déclarent gagner plus de 45K€ par an, et 11.2% percevoir moins de 25K€. Autre indication clef sur la question du revenu, la part de variable qui devient marginale, puisque 52.4% des participants à l'enquête déclarent que cette part est nulle.

 

Un statut stratégique

 

51,8 % des répondants déclarent que la fonction est perçue comme stratégique au sein de l'entreprise. L'an passé, l'étude révélait déjà que les achats étaient de moins en moins vus comme une fonction support comme les autres (- 4,1 %) et que leur notoriété au sein de l'entreprise était croissante. 

Autre évolution dans le statut stratégique de l'acheteur : l'objectif de maîtrise des coûts supplante progressivement celui de leur réduction. Comment imaginer que la pression sur les fournisseurs et les économies puissent perdurer indéfiniment au rythme de 5 % par an ? C'est bien cette évolution de la mission qui confère à la fonction achats son statut stratégique. 

 

La formation chez les acheteurs

 

Les acheteurs se sont peu formés au cours de l'année 2013 : seuls 22% ont suivi une formation en présentiel. Patrick Caverivière, expert formateur sur les problématiques liées aux achats, commente cette tendance : « Les résultats font apparaitre une certaine maturité achats chez les sondés (âge, ancienneté dans la fonction, ...) ce qui laisse supposer une maitrise des fondamentaux et un moindre besoin en formation dites « basiques ». Par ailleurs, de plus en plus de postes sont occupés par des personnes disposant d'une formation initiale spécialisée en achat. On peut largement supposer que cette catégorie d'acheteurs maîtrisent également les fondamentaux dès la sortie d'école. »

 

 

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