Cet accord vise à accompagner les mutations qui sont à l’œuvre aujourd’hui dans la formation professionnelle et qui vont s’accélérer dans les mois à venir. Il va permettre de sécuriser les parcours professionnels des salariés en poste en faisant évoluer leurs compétences pour faire face à ces mutations. Il s’inscrit dans un projet stratégique fixant les orientations de l’INFA pour les 5 ans à venir.

« Trois familles de métiers vont être fortement impactées par les changements qui vont s’opérer dans le paysage de la formation professionnelle : les métiers « pédagogiques » de formateur et de responsable de formation avec l’accentuation de l’individualisation des parcours et le développement de la formation ouverte et à distance, les métiers « administratifs » avec le développement de la numérisation et les métiers « commerciaux » qui vont prendre une place de plus en plus importante dans les organismes de formation », précise Alain Langlace, directeur général de l’INFA.

La démarche qui a été lancée comprend trois grandes étapes :

- L’élaboration d’une cartographie des emplois existants au sein de l’Institut et le recensement des compétences disponibles ;
- L’analyse prospective pour dégager les évolutions incontournables des emplois actuels et définir les nouvelles fonctions à créer,
- L’identification des écarts et la mise en place des actions d’accompagnement et de formation prioritaires pour adapter et développer les compétences des salariés.

L’INFA est un organisme de formation professionnelle qualifiante et diplômante important du champ de l’économie sociale. Il est présent dans 12 régions (38 sites, 500 salariés) et forme plus de 25 000 personnes par an.

La formation en direction des demandeurs d’emploi représente 65 % de l’activité globale de l’INFA. Dans le contexte actuel, l’INFA a un rôle majeur à jouer dans l’accompagnement des jeunes et des adultes vers l’emploi par l’accès à la qualification professionnelle.

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