Le 21 octobre 2010,
Les besoins en formation chez les distributeurs évoluent et s'orientent sur le développement des compétences comportementales des salariés. Des techniques qui s'acquièrent avec le temps et l'entraînement. C'est le nouveau concept de la « Training Box » proposé par Ecofac et approché par Leclerc Saumur.
Leclerc Saumur, qui s'étend sur 6450 m² et emploie 270 personnes a toujours formé son personnel, principalement sur les aspects techniques des produits. Dernièrement, son directeur Régis Galbois, qui avait constaté que la relation client avec les vendeurs et employés libre-service avait évoluée, a proposé à une dizaine d'entre eux un nouveau type de formation. Il appuie : « C'était une première dans le magasin, non seulement parce que le public visé n'était habituellement pas concerné par les formations proposées, mais également parce que le module choisi visait à leur donner une approche comportementale de la relation client. »
Pour cela, Leclerc Saumur s'est appuyé sur l'expertise d'Ecofac, organisme certifié depuis 20 ans, qui a mis en place une formation aux techniques de vente basée sur l'analyse et la détection rapide du type de client et de ses besoins. Objectif : satisfaire la clientèle grâce à un meilleur niveau de conseil et un temps d'attente réduit.
De l’entraînement longue durée
Cependant, quelques mois après, les bénéfices de la formation commencent à s'estomper. « Ecofac nous avait présenté sa Training Box, une nouvelle approche de la formation, basée sur de l'entraînement longue durée, grâce à des outils comme le serious game et le coaching. Pour des raisons d'anticipation budgétaire, nous avons seulement intégré l'utilisation du serious game au cœur de notre formation en salle. Mais je suis convaincu aujourd'hui que donner aux salariés un accès libre-service à cet outil aurait permis de faire vivre durablement les bénéfices constatés », ajoute le directeur.
Une évolution culturelle
Ecofac, qui a lancé sa Training Box en début d'année sait que cette approche innovante correspond à une évolution culturelle de la formation. Son Président Gilles Mercier déclare : « Il faudra du temps pour que les décideurs l'intègre mais les mentalités évoluent vite car l'efficacité est rapidement mesurable et les résultats sont durables. Chez un de nos premiers clients, un grand cuisiniste français, les taux de transformation, de devis en chiffre d'affaires, sont passés de 35 % à près de 62 %. Le succès de cette méthode tient dans l'association des outils pédagogiques et la possibilité de s'entraîner sans limite. »
Une approche qui séduit toutes les entreprises de 500 à 5000 salariés, même si une certaine verticalité semble se dégager des projets identifiés. Le secteur de la distribution, qu'elle soit spécialisée ou non, s'y intéresse de près.

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