Le 25 novembre 2008 "Le principe fixé" par le Medef à son négociateur, Jean-François Pilliard, dans le cadre de la négociation en cours sur la formation professionnelle consiste à "faire mieux à un moindre coût", déclare Laurence Parisot, présidente du mouvement patronal, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. - "Il faut démontrer que ce n'est pas parce que quelque chose coûte cher que c'est bien", plaide Laurence Parisot. "Il y a des optimisations à faire", ajoute-t-elle, sans préciser à quoi elle fait référence. Elle admet en tout cas que le chef de l'État demande aux partenaires sociaux de réduire les coûts de la formation professionnelle. "Nous devons tous balayer devant notre porte; nous, partenaires sociaux, dans notre mission de gestionnaire, et l'État dans sa mission de gestionnaire." Par ailleurs, Laurence Parisot a "bon espoir que, dans quelques semaines, au moins trois syndicats confirment leur accord" sur le texte auquel a abouti la négociation sur la GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences). Elle salue "la mise en place de dispositifs opérationnels, pratiques", comme le bilan d'étape professionnel. Elle se félicite également d'une conception nouvelle de la GPEC, "avec matrice croisée entre les branches professionnelles et les territoires". "C'est un pas en avant parce que trop souvent on travaille de manière cloisonnée."

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