OPCALIA : premiers résultats d'une étude sur l'économie, l'emploi, les métiers et les qualifications de l'esthétique- parfumerie

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OPCALIA, aux côtés de La CNEP (Confédération nationale de l'esthétique parfumerie), mène une étude depuis début 2008, confiée au Crédoc, visant à connaître l'appareil économique du secteur ainsi que la structure de l'emploi, des métiers et des qualifications du secteur esthétique-parfumerie. Selon les premiers éléments de l'enquête, de nombreuses entreprises du secteur auraient des difficultés à recruter du personnel qualifié de formation supérieure.
Le premier volet de l'étude Crédoc réalisée sur des bases chiffrées INSEE acquises entre 1993 et 2005 met en lumière l'extraordinaire développement de la demande en « soins de beauté » qui a cru de 6,6 % entre 1997 et 2006, soit six fois plus que l'ensemble des services personnels. Entre 1981 et 1997 la croissance de ce secteur n'avait été que de 3,5 % et de seulement 1,1 % entre 1960 et 1981.
Sur le plan de l'emploi, l'étude met en évidence que dans le secteur « soins de beauté », le taux de féminisation est proche de la saturation (98 %) et que la moitié des employés ont moins de 35 ans. L'étude souligne que le poids de l'Ile-de-France en termes d'effectifs représente une part croissante avec 1/3 des effectifs de la profession en 2005 contre 1/5 en 1993. Le temps partiel dans la profession reste, quant à lui, stable avec ¼ des effectifs.
L'étude souligne une forte croissance des effectifs du secteur avec près de 29 000 employées en 2005.
Une majorité d'embauches en CAP
Par ailleurs, sur le plan des diplômes on constate une évolution du nombre de salariés titulaires d'un diplôme supérieur du type Bac, Bac pro et Brevet pro (36%) et une stabilité de ceux titulaires d'un CAP/BEP (38%). Et ce, bien qu'à la lumière des premiers entretiens réalisés, l'ensemble des professionnels interrogés effectuent une majorité d'embauches au niveau CAP.
Les professionnels évoquent aussi un problème de cohérence entre les différents diplômes CAP et BP et soulignent un problème d'adéquation entre les diplômes et le milieu professionnel principalement au niveau de la vente et des massages. Dans ce contexte, certains d'entre eux déclarent qu'ils ont des difficultés à trouver des esthéticiennes de niveau BTS et pensent que la meilleure insertion professionnelle est permise par le BP.
Aujourd'hui le CAP reste la principale formation au métier d'esthéticienne
En 2005, 476 établissements formaient au métier d'esthéticienne. Les 236 écoles formant au CAP esthétique-cosmétique (soins esthétiques, conseils, vente) représentaient 50 % des établissements. Les 94 écoles préparant au BP esthétique-cosmétique-parfumerie, créé en 2003, en représentaient 20 %. Les 76 écoles formant au Bac pro cosmétique-parfumerie y participaient à hauteur de 16 % et enfin, les 70 écoles assurant la formation BTS esthétique - cosmétique, créé en 2000, représentaient 15 % des établissements.
Cependant, l'étude fait apparaître que le secteur compte 4 fois plus de diplômés en 10 ans et que les régions les plus pourvues en établissements formant au métier d'esthéticienne sont la région parisienne, la région PACA, la région Rhône-Alpes et le Nord-pas-de-calais.
http://www.cnep-france.fr
http://www.opcalia.com

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