Le 2 juin 2009 - « Le chemin qui mène à la VAE (validation des acquis de l'expérience) est toujours long et complexe, les conditions de déroulement de la démarche et par conséquent les chances de réussite varient selon le statut du candidat et quand il est salarié, selon son secteur d'activité et son employeur ».
C'est ce qu'indique une étude récente du Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) sur les parcours des candidats aux titres et diplômes de niveau V par la VAE. « Au niveau V (CAP/BEP), 70 % sont candidats du champ sanitaire et social. Les employeurs associatif de ce secteur sont parmi ceux qui offrent le contexte le plus favorable au bon déroulement de la démarche grâce à une politique active de branche », souligne le Céreq. À l'inverse ce sont les salariés des particuliers qui sont « les plus mal lotis ». Une demande souvent initiée par le salarié - Pour deux tiers des salariés, la demande est d'abord initié par eux-mêmes, dans un cas sur quatre c'est l'employeur qui prend l'initiative de proposer une VAE.« C'est dans le segment associatif du secteur sanitaire et social, précise l'étude, que les démarches de VAE sont le plus souvent initiées et soutenues par les employeurs. » Au sein des entreprises privées des autres secteurs, celui de « la production industrielle se positionne comme l'un des plus favorables aux démarches de VAE des salariés. Dans les secteurs des services (commerce maintenance automobile sécurité,) les salariés sont près de la moitié à s'engager seul dans une démarche de VAE sans en informer leur employeur. « 52 % des candidats à un diplôme de niveau V n'ont pas bénéficié d'un accompagnement. » Cet accompagnement (aide méthodologique pour la constitution du dossier et préparation de l'entretien avec le jury) est facultatif et payant. Le fonction publique offre un bon accompagnement - Après les associations du secteur sanitaire et social, c'est la fonction publique qui offre les meilleures chances à ses salariés de bénéficier d'un accompagnement. 43 % des salariés sont accompagnés dans la fonction publique contre 53 % dans les associations. Les salariés du secteur privé ne sont qu'un tiers à être accompagnés, avec quelques différences : « Dans l'industrie les salariés font jeu égal avec les fonctionnaires alors que les salariés du BTP et du travail du bois semblent particulièrement mal lotis ». Source : « Des candidats inégalement soutenus dans leur démarche VAE », Céreq, Bref, Chantal Labuyère, Nathalie Quintero, Anne Delanoe, avril 2009.

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