Le 13 octobre 2009 - Fin septembre 2009, ETS Global publiait la 1ère édition de l’Observatoire TOEIC du niveau d’anglais des français. Indépendant et pragmatique, cet Observatoire a pour vocation de donner des indicateurs sur le niveau d’anglais moyen des personnes testées en France en 2008 et 2009 avec le test d’anglais général et professionnel TOEIC. De cette 1ère édition ressort la mention "Passable, mais pourrait mieux faire…"
Une question de diplôme
- Les salariés ayant passé le test TOEIC et disposant d’un niveau d’étude "lycée" héritent logiquement du score le plus bas. Ils ont disposé de moins d’heures d’étude de l’anglais et seul 12,43 % d’entre eux disposent d’un niveau professionnel acceptable. C’est dans ce groupe que l’on retrouve la plus forte proportion de candidats en très grande difficulté avec l’anglais. 53.7 % ne disposent pas du niveau seuil (moins de 550 points au test TOEIC) (1).
- Mais attention, les salariés titulaires d’une licence sont également pénalisés sur ce point : seuls 3 candidats sur 10 (28,09 %) avec un niveau d’études "licence" ayant passé le test TOEIC disposent encore d’un niveau en anglais général et professionnel suffisant pour les entreprises (score au dessus de B2 et du seuil de conservation). 71,91 % sont en dessous de ce seuil, avec pour certains (31 %) un niveau très bas (A2 ou inférieur) difficilement améliorable en milieu professionnel.
- En revanche, l’Observatoire TOEIC révèle que les candidats disposant d’un niveau "Master" sont ceux disposant en moyenne du meilleur capital linguistique en termes d’employabilité. Plus de 4 candidats en activité sur 10 (42.74 %) avec un niveau d’études "Master" ayant passé le test TOEIC disposent d’un niveau en anglais général et professionnel correspondant aux attentes des entreprises (score au dessus de B2). « Les candidats les plus diplômés sont favorisés : ayant plus de probabilité de décrocher un emploi où ils utiliseront l’anglais, ceci leur offre plus de chances de pouvoir pratiquer et donc conserver ou développer leur niveau. Disposant d’un socle de compétences plus solide, il leur est également plus facile de réactiver leur anglais lors de formations. C’est un cercle vertueux… », remarque Alain Daumas, directeur France d’ETS Global.
Des prédispositions selon les secteurs - Ce 1er Observatoire TOEIC permet en 2009 de dessiner les tendances observées dans 6 secteurs. Le score moyen au test TOEIC est le plus élevé dans les métiers de la comptabilité, banque et finance, avec un score moyen de 712 points. 41 % des candidats de ce secteur décrochent un score supérieur ou égal à 785 points au test TOEIC ; ce score est à rapprocher du caractère fortement internationalisé de ces métiers.
Le secteur des services prend la deuxième place avec 685 points et près de 37 % de candidats avec un score supérieur à 785 points au test TOEIC.
Les secteurs de l’industrie et du commerce sont au coude à coude avec respectivement 671 et 666 points. Plus de 32 % de candidats ont obtenu un score supérieur au niveau B2 du test TOEIC. C’est dans les secteurs "commerce et autres" que l’on trouve la plus forte proportion de candidats obtenant de faibles scores (28 % avec un niveau inférieur ou égal à A2 soit moins de 550 points au TOEIC).






(1[ancre 1<-]) Le test TOEIC, ou plus précisément le test TOEIC "Listening and Reading" mesurant la compréhension orale et écrite, se décline sur une échelle de 10 à 990 points. Il est corrélé au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). Ce Cadre fournit des lignes directrices communes pour décrire les compétences nécessaires à l’atteinte de différents niveaux d’aptitude linguistique. Il définit ces niveaux pour 4 compétences que sont la compréhension orale (listening), l’expression orale (speaking), la compréhension écrite (reading) et l’expression écrite (writing) sur une échelle à six niveaux : A1 - A2 (Utilisateur élémentaire), B1 - B2 (Utilisateur indépendant), C1 - C2 (Utilisateur expérimenté).

Déposez gratuitement
vos besoins de formations

RECHERCHER UNE FORMATION